Table ronde des investisseurs de l’ACA sur le commerce et l’investissement en Afrique - African Trade Insurance Agency (Fr)

Table ronde des investisseurs de l’ACA sur le commerce et l’investissement en Afrique

 

Le mardi 26 octobre, 2021 14h 00 à 16h 00 (Heure de l’Afrique de l’Est)

 

Thème: Comment passer de « l’endettement croissant de l’Afrique” à “ une Afrique plus forte » ?

 

Le surendettement de l’Afrique continue d’attirer l’attention à l’échelle régionale et mondiale, car le ratio dette-PIB de la plupart des pays du continent augmente considérablement. De nombreux pays d’Afrique subsaharienne ont obtenu des financements à des conditions non concession[1]nelles auprès de prêteurs privés et de non-membres du Club de Paris, ce qui compromet les possibilités d’allégement de la dette, notamment au sein du G20.

 

Ce sont les pays en voie de développement qui ont jusqu’à présent subi le plus gros de l’impact social et économique de la pandémie du COVID-19. Les finances publiques des pays africains, en particulier, continuent d’être mises à rude épreuve en raison du ralentissement économique, de la baisse des revenus et des investissements directs étrangers. Alors que l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) a permis aux pays de converger leurs ressources vers la lutte contre la pandémie, et la sauvegarde des vies et des moyens de subsistance de millions de personnes parmi les plus vulnérables, le moratoire sur le remboursement de la dette expire en décembre 2021. Selon la Banque Mondiale, l’Initiative a fourni un allègement de plus de 5 milliards d’USD à plus de 40 pays admissibles depuis son entrée en vigueur en mai 2020, mais l’obligation liée au service de la dette et les intérêts reprennent au terme du moratoire.

 

Par conséquent, des défis importants restent à être relevés, en particulier pour les pays à haut risque de surendettement. L’option du cadre commun du G20, dont peuvent se prévaloir les pays admissibles, a par ailleurs suscité l’inquiétude des agences de notation, puisque l’esprit du cadre commun est que l’allègement de la dette privée doit se faire selon les mêmes conditions que celles de la dette publique. L’ISSD demeure cependant une initiative bien pensée, car les paie[1]ments liés au service de la dette avaient déjà augmenté de manière significative pour les pays africains en raison du surendettement de la part plus importante de la dette du secteur privé, plus coûteuse.

 

Ne ratez sous aucun prétexte cette franche assise au cours de laquelle l’ACA, en collaboration avec certains de ses partenaires, proposera des structures alternatives de rehaussement de crédit qui soutiendront les objectifs de la gestion de la dette publique et permettront certainement le refinancement de dettes existantes coûteuses. Les détails de l’inscription seront fournis ultérieurement. Pour plus d’information, merci de contacter press@ati-aca.org

 

Alors que l’Afrique abordait le nouveau millénaire avec détermination et enthousiasme, elle était également aux prises avec une foule de turbulences. Qualifiée de « continent sans espoir » et confrontée à un modèle inefficace d’aide publique au développement (APD), il importait peu que nous ayons reçu jusqu’à 17 milliards d’USD par an en 2000. Par la suite, des études empiriques et la pratique nous ont démontré que sans investissements directs étrangers (IDE) adéquats, l’Afrique ne réaliserait jamais son plein potentiel de croissance et de développement.

 

Afin de contrôler notre propre programme de développement, le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA) a établi la première zone de libre[1]échange (ZLE) d’Afrique en 2000 et mis en place des infrastructures pour attirer les IDE. Même si la région pouvait être active aussi bien dans le domaine agricole que le commerce transfrontalier et l’industrie manufacturière, les investisseurs internationaux ont estimé que les marchés de la région étaient trop risqués pour y investir. Du coup, nous n’étions pas une destination d’investissement viable.

 

Mondiale, nous avons créé une institution multilatérale qui ressemblait beaucoup à la Multilateral Investment Guarantee Agency (MIGA) de la Banque Mondiale. En dépit de sa mission d’assurance des risques politiques, la MIGA a favorablement accueilli l’idée d’une entité multilatérale spécialisée capable d’aborder avec autorité les questions relatives aux risques politiques en Afrique.

 

Ma plus grande joie

Vingt ans après la création de l’ACA, je suis fier de dire que cette institution a grandi au même rythme que le continent. L’ACA fait partie intégrante des marchés émergents qui connaissent la croissance la plus rapide au monde. L’ACA souscrit une part importante du PIB de la région et a lancé des produits financiers innovants qui, à leur tour, ont facilité la diversification des marchés d’exportation et d’importation. L’ACA a franchi les frontières du COMESA et crée d’ores et déjà un impact en Afrique subsaharienne. Ma plus grande joie provient donc du fait que l’ACA est désormais véritablement panafricaine.

Ambassador Erastus J.O. Mwencha

 

Profil de Mwencha

Après avoir été l’un des premiers employés de l’ex Zone d’échanges préférentiels (ZEP), Monsieur l’Ambassadeur Mwencha fut le premier Directeur Général de l’ACA peu après avoir été élu Secrétaire Général du COMESA en 2000. Fort de deux mandats de cinq ans, M. l’Ambassadeur Mwencha a ensuite été élu Vice-président de la Commission de l’Union Africaine (CUA). Depuis qu’il a quitté la CUA, M. l’ambassadeur Mwencha siège à divers Conseils d’administration internationaux, notamment ceux d’Equity Bank et de TradeMark East Africa, dont il est également le président

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