ATI lance son programme en Côte d’Ivoire et envisage apporter un soutien de 2 milliards de Dollars américains à la Côte d’Ivoire pour les investissements et le commerce - African Trade Insurance Agency (Fr)

ATI lance son programme en Côte d’Ivoire et envisage apporter un soutien de 2 milliards de Dollars américains à la Côte d’Ivoire pour les investissements et le commerce

ABIDJAN, 13 Septembre, 2017 – Une délégation de African Trade Insurance Agency (ATI) est à Abidjan pour lancer les activités de l’agence dans le pays par une série d’évènements comprenant un cocktail dinatoire et deux forums pour les banques et le secteur de l’Energie. Le Ministre ivoirien de l’Economie et des Finances a participé au cocktail dinatoire où il a accueilli ATI sur le marché ivoirien.

‘’Contribuer à l’élargissement de ATI s’inscrit dans la stratégie du gouvernement ivoirien qui vise à attirer davantage d’investissements et à diversifier l’économie grâce à l’accroissement des échanges commerciaux et des possibilités d’investissement’’, a dit le Ministre Adama Koné durant le cocktail dinatoire. 

ATI est une agence de garantie d’investissement panafricaine et multilatérale. En Côte d’Ivoire – qui vient d’être membre -, ATI prévoit soutenir le Gouvernement et le secteur privé dans deux domaines clés. Tout d’abord, lorsque le gouvernement utilise les garanties d’ATI pour couvrir ses risques souverains, les prêteurs fourniront un financement moins coûteux car le prêt est garanti par une institution évaluée «A». ATI peut aider le gouvernement à réduire ses coûts d’emprunt de 2 à 3 millions de dollars chaque année.

En raison d’une pénurie générale de capacités d’assurance investissement international pour la plupart des pays africains, ATI pourra aider le Gouvernement à attirer des investissements importants et des financements auprès de banques commerciales internationales, dont bon nombre sont des clients d’ATI.

Le secteur privé bénéficiera également des produits d’ATI. Les banques, par exemple, pourront utiliser l’assurance d’ATI pour se protéger contre les risques de non-paiement. Cela permettra aux banques de prêter plus en utilisant les garanties d’ATI en hypothèques, et finalement, les PME  en Côte d’Ivoire devraient tirer le meilleur parti de cette collaboration.

  1. Guy M’Bengue, DG de l’Agence pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire (APEX-CI) et Administrateur de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), ainsi que le Ministère de l’Economie et des Finances, ont tous deux joué un rôle important dans la matérialisation de l’adhésion de la Côte d’Ivoire à ATI.

S’exprimant lors d’un point de presse avant le lancement d’ATI, le Directeur Général de la société, M. George Otieno, a déclaré «Nous sommes impatients d’aider la Côte d’Ivoire à devenir encore plus attrayante pour les investisseurs. Nous nous attendons à soutenir en moyenne  pour plus 500 millions de Dollars américains d’investissements et d’échanges dans le pays chaque année, ce qui se traduit par 2 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années “.

La Côte d’Ivoire devient ainsi le troisième pays à rejoindre ATI en un peu plus d’un an après l’Éthiopie et le Zimbabwe, qui sont devenus membres en 2016. L’adhésion à ATI a été rendue possible par la Banque Africaine de Développement (BAD) qui, à ce jour, a mobilisé 30 millions de dollars pour la souscription d’adhésion de l’Éthiopie, de la Côte d’Ivoire, du Zimbabwe ainsi qu’une augmentation du capital du Bénin.

Dans les des deux prochaines années, ATI continuera de cibler les autres pays de la CEDEAO pour en faire des membres. La liste comprend le Burkina Faso, le Ghana, le Nigeria, le Mali et le Sénégal. L’augmentation du nombre de pays de l’Afrique de l’Ouest permettra à ATI de soutenir davantage la région afin d’en faire une destination encore plus attrayante pour les investissements et le commerce, en mettant particulièrement l’accent sur des secteurs tels que l’énergie, l’eau, la construction et la réhabilitation routière et ferroviaire, la construction de bâtiments, l’agriculture et les télécommunications.

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