L’ACA dans le secteur de l’électricité et des énergies renouvelables - African Trade Insurance Agency (Fr)

L’ACA dans le secteur de l’électricité et des énergies renouvelables

Au cours des dernières années, l’ACA a renforcé sa capacité institutionnelle dans le secteur de l’électricité en mettant l’accent sur les énergies renouvelables. Cela a été possible grâce au soutien de partenaires internationaux tels que la Banque européenne d’investissement (BEI) et la banque allemande de développement, KfW. Parmi les principales mesures prises par l’ACA figurent le recrutement et la formation de personnel spécialisé ainsi que le lancement des initiatives suivantes:

  1. La Facilité régionale de soutien aux liquidités (RLSF) est une initiative conjointe de l’ACA et de la KfW lancée pour la première fois en 2017. La RLSF est une facilité de liquidité renouvelable qui est disponible pour les petits et moyens projets d’énergie renouvelable dans les pays membres de l’ACA qui ont signé un protocole d’accord avec l’ACA.
  2. La Facilité africaine de garantie de l’énergie (AEGF), un traité de réassurance qui fournit à l’ACA une capacité supplémentaire pour soutenir les projets d’énergie durable sur le continent africain. La facilité a été lancée en mars 2018 dans le cadre du soutien promis par la BEI à l’initiative des Nations Unies intitulée « Énergie durable pour tous » (SE4All).
  3. L’outil de transparence, une plateforme en ligne qui permettra à l’ACA de recueillir les informations de paiement des producteurs indépendants d’électricité (PEI) et de suivre le comportement de paiement effectif des services publics africains. Cette plateforme a été officiellement lancée en juin 2019 lors du Forum africain de l’énergie. Périodiquement, l’ACA rendra publics des rapports agrégés montrant les tendances de paiement des services publics.

Ces diverses initiatives, ainsi que les produits existants de l’ACA, continueront à contribuer aux efforts visant à attirer des investissements supplémentaires dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique.

Il faut plusieurs années aux projets d’énergie développés en Afrique subsaharienne pour atteindre la clôture d’un montage financier et entamé la phase commerciale. Ainsi, les effets de COVID-19 peuvent ne pas être perçus immédiatement car les projets seront impactés différemment selon leur stade de développement.

Les retards accusés jusqu’à présent dans la construction de projets d’électricité vont probablement entraîner une demande accrue de garanties de bonne exécution, qui protégeront les IPP contre le risque que les entrepreneurs en ingénierie, approvisionnement et construction (EPC) ne livrent pas le projet en temps voulu.

De même, les discussions qui ont lieu sur la plupart des marchés, entre les IPP et les compagnies d’électricité sur l’interprétation et l’application des clauses de force majeure, signifient que les accords de projet (généralement les accords d’achat d’électricité et les accords de soutien public) seront soumis à un examen plus minutieux de la part des développeurs de projets, des prêteurs et des assureurs/fournisseurs de garanties tels que l’ACA.

D’autre part, les compagnies d’électricité ressentiront les effets de la pandémie à court terme en raison de la réduction de la demande d’électricité résultant du ralentissement économique, du recouvrement limité des créances sur les petites et moyennes entreprises (PME) et de l’amnistie accordée aux ménages sur certains marchés. Ces difficultés supplémentaires auront un impact négatif sur la situation financière des services publics africains, qui n’étaient déjà pas considérés comme solvables avant la pandémie.

En conséquent, on s’attend à ce que la demande d’outils de renforcement du crédit (tels que la RLSF) s’accroit. En outre, les prêteurs commerciaux qui envisageaient de financer certains projets électriques avant COVID-19, pourraient ne pas avoir le même appétit en raison d’un marché du crédit plus contraignant à l’avenir. A supposer qu’ils soient toujours en mesure de poursuivre les projets, les prêteurs pourraient exiger des outils d’amélioration du profil de risque, des assurances et/ou des garanties supplémentaires dont ils n’avaient peut-être pas besoin avant la pandémie.

En tant que l’une des principales IFD du continent, l’ACA reste bien placée pour soutenir des projets viables dans toute l’Afrique en vue de contribuer à accroître l’accès à l’électricité et, par conséquent stimuler le développement économique et social.

Consultez la prochaine édition du bulletin d’information pour obtenir des détails sur les projets énergétiques soutenus par l’ACA.

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